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LES MYTHES FONDATEURS OCCITANS et les MARCHOIS
« (…) l’Occitanie a elle-même besoin de ces mythes fondateurs… Le grand royaume des Wisigoths, les cathares, les troubadours, les comtes de Toulouse, les républiques communales… » Jean-Pierre Cavaillé, occitaniste, enseignant à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris.
A lire la production occitaniste plus ou mois récente, on s’aperçoit assez rapidement que certains thèmes historiques reviennent très fréquemment :
- les troubadours et l’expression artistique occitane
- la croisade contre les albigeois et le massacre des cathares
- le droit écrit des pays du sud face à la Coutume du nord
Ces trois grands thèmes sont peu ou prou contemporains et ont façonné l’ « identité occitane ». Ces questions font donc partie des mythes fondateurs de l’occitanisme. Etre occitan, c’est partager ces mythes et s’y reconnaître. En effet, la langue seule n’est pas l’unique garant de l’unité « nationale », il faut aussi partager une histoire commune, un passé commun fût-il enjolivé. Voici une série de textes qui démontrent qu'être creusois, et plus largement être marchois, faute de partager un passé mythique commun, ce n'est pas être occitan.
II. ARCHITECTURE & TECHNIQUES L'unité occitane serait le résultat « non seulement d'une communauté territoriale et linguistique comme on l'affirme ordinairement, mais aussi de traits communs en architecture et technologie, habitudes de construire maisons et machines... » Claude Rivals, Divisions géographiques de la France indiquées par l'analyse de l'état des moulins en 1809, Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, Tome 55, fascicule 3, Toulouse, 1984 On va voir aussi que sur un point de vue architectural, la Creuse et la Marche ne sont pas des terres occitanes : - les clochers murs et l'architecture occitane
- les moulins à eau à roue verticale ou horizontale (occitane)
- les tuiles plates et rondes
III. ARTS
IV. LINGUISTIQUE Pour ce qui est de la langue voir le marchois .
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